Prix meilleur nouvel artiste 2025 : Qui a gagné ? Découvrez le lauréat

Le suspense n’a pas résisté à l’annonce : la soirée des Grammy Awards 2025 a offert sa surprise, propulsant une personnalité jusqu’ici moins attendue au sommet de la catégorie du meilleur nouvel artiste. Les pronostics, pourtant nourris par une ribambelle de favoris issus d’univers musicaux variés, n’avaient pas vu venir ce choix du jury, qui a laissé plus d’un spectateur bouche bée.

L’Académie a tranché : le lauréat inscrit son nom sur la liste de celles et ceux qui, dès leur entrée sur la scène mondiale, décrochent une reconnaissance éclatante. Une poignée d’élus, nouveaux venus propulsés par une première année fulgurante, rejoignent ainsi le cercle fermé des artistes fêtés à l’échelle internationale.

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Les Grammy Awards 2025 en chiffres et moments clés

Cette 75e édition des Grammy Awards, installée à Los Angeles sous les yeux du monde entier, a rassemblé plus de 18 000 professionnels de l’industrie musicale pour désigner les lauréats. Le poids de ces awards ne se discute plus : ils cristallisent, année après année, les tendances et les évolutions du secteur. En 2025, la diversité s’est affirmée à tous les niveaux, aussi bien dans la variété des genres récompensés que dans l’origine des artistes mis à l’honneur.

Quelques faits marquants méritent d’être mis en avant. Le projet d’Octavio Aguilar, centré sur la culture ayuuk, va bien au-delà d’un simple hommage : il offre une respiration à des histoires menacées d’oubli, preuve que les Grammy Awards savent aussi reconnaître la force de la transmission et la nécessité de la mémoire. Julie Joubert, saluée par le public pour sa série sur la Légion étrangère, s’attaque frontalement à la question de la jeunesse et de la masculinité, deux thèmes rarement abordés avec autant de justesse. Quant à Heba Khalifa, sa mention spéciale souligne un engagement sans faille pour la mémoire et la condition féminine au Caire, tissant des liens entre oppression, enfance et affirmation de soi.

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Les œuvres de ces artistes, lauréats et finalistes confondus, sont accessibles à l’Espace Monoprix jusqu’au 5 octobre 2025. La Fondation Louis Roederer, fidèle partenaire des Rencontres de la photographie à Arles, poursuit son travail de défrichage et d’accompagnement des nouveaux talents. Ce soir-là, ovations et hommages se sont succédé, rappelant que la création, qu’elle soit musicale ou photographique, demeure un formidable terrain d’expérimentations, de rencontres et de transformations.

Qui a remporté le prix du meilleur nouvel artiste cette année ?

Côté révélation, le prix du meilleur nouvel artiste 2025 salue une voix singulière, portée par la sincérité et une démarche hors du commun. Octavio Aguilar, choisi par le jury, a frappé fort avec son travail sur la culture ayuuk. Les professionnels n’ont pas résisté à l’authenticité de son regard, à la puissance de la mémoire autochtone qu’il met en avant, et à la question brûlante de la transmission. Son œuvre, centrée sur sa grand-mère Aurea Romero, explore sans détour l’effacement progressif d’une culture, mais aussi ses forces de résistance.

Avec le Prix du Jury, accompagné d’une dotation de 15 000 euros, Aguilar s’impose pour la profondeur de son propos et la clarté de sa vision. À ses côtés, Julie Joubert décroche le Prix du Public grâce à une série photographique percutante sur la Légion étrangère, où elle explore les frontières mouvantes de la jeunesse, de l’identité et de la masculinité à l’heure où la société se redéfinit. Enfin, le jury distingue Heba Khalifa d’une mention spéciale. Son projet, tourné vers la mémoire et la condition féminine au Caire, aborde la répression religieuse, l’enfance confisquée et la réappropriation des corps féminins.

Pour mieux cerner le profil des lauréats, voici les artistes qui se sont illustrés cette année :

• Octavio Aguilar : lauréat du Prix du Jury, pour son projet sur la culture ayuuk
• Julie Joubert : lauréate du Prix du Public, pour son travail sur la Légion étrangère
• Heba Khalifa : mention spéciale, pour son exploration de la mémoire au Caire

La cérémonie s’est achevée sur une standing ovation. Les œuvres des lauréats et des finalistes restent exposées à l’Espace Monoprix jusqu’au 5 octobre 2025, invitant le public à découvrir une génération d’artistes qui bousculent les codes et imposent de nouvelles références.

Retour sur les performances marquantes de la cérémonie

La soirée a démarré sur les thèmes de la transmission et de la mémoire, omniprésents dans le projet d’Octavio Aguilar, honoré du Prix du Jury. Son installation vidéo, hommage vibrant à la culture ayuuk et à sa grand-mère Aurea Romero, a résonné dans la salle. Les spectateurs, saisis par la voix grave et familière d’Aurea, ont mesuré l’importance d’ancrer la création contemporaine dans l’histoire vécue et partagée.

L’intervention de Julie Joubert a constitué un autre temps fort. Sa série de portraits, extraite du projet Patria Nostra, aborde de front la question de l’identité masculine au sein de la Légion étrangère. Sans fard, elle expose la vulnérabilité et les paradoxes d’une jeunesse qui cherche sa place à l’écart des sentiers battus. Les images, baignées dans une lumière crue, dévoilent des trajectoires souvent méconnues.

Heba Khalifa, avec un extrait de son projet L’Œil du tigre, a livré un témoignage saisissant sur la condition féminine au Caire, prise au piège de la répression religieuse et familiale. Le regard de ses sujets, d’une intensité rare, évoque la résistance, l’enfance dérobée et la force des corps en quête d’affirmation.

Pour résumer les axes forts des performances de la soirée, voici ce qui a émergé :

• Octavio Aguilar : mémoire indigène et transmission familiale
• Julie Joubert : masculinité, citoyenneté, la Légion étrangère revisitée
• Heba Khalifa : mémoire féminine, répression et affirmation au Caire

L’Espace Monoprix, qui accueille jusqu’au 5 octobre ces expositions, a su offrir un cadre sobre et propice à la découverte. Les œuvres exposées témoignent du pouvoir de la photographie contemporaine à décrypter la complexité des identités et des parcours.

Le palmarès complet des Grammy Awards 2025 à consulter

Cette année, les Grammy Awards ont mis à l’honneur des piliers de la scène internationale comme de nouvelles figures prometteuses. Los Angeles a vibré au rythme d’une diversité musicale éclatante, où chaque lauréat a confirmé l’énergie et le renouvellement de la musique actuelle. La catégorie meilleur nouvel artiste a, sans surprise, concentré tous les regards, révélant des trajectoires inattendues.

Les prix attribués reflètent la mutation des genres et des formats. Le prix du meilleur album a salué une œuvre qui brise les frontières entre pop et country, fruit de collaborations étonnantes. Sabrina Carpenter et Chappell Roan, quant à elles, s’inscrivent déjà comme références parmi les révélations de l’année, tandis que Kendrick Lamar continue d’imposer la scène urbaine et alternative dans la durée.

Voici les principaux lauréats de cette édition 2025 :

• Meilleur nouvel artiste : Chappell Roan
• Meilleur album : Taylor Swift & Post Malone, « Fortnight »
• Album pop de l’année : Sabrina Carpenter
• Album country : Beyoncé, « Cowboy Carter »
• Chanson de l’année : Billie Eilish, « Birds of a Feather »
• Meilleur album urbain : Kendrick Lamar, « Not Like »

Des alliances improbables, des retours remarqués, des univers qui s’entremêlent. La musique refuse la facilité, cherchant l’audace et l’expérimentation pour ouvrir de nouveaux horizons à ceux qui l’écoutent.